ASSOCIATION SWEAT LODGE – Rixes

L’aide sera utilisée pour l’achat de matériel lié à l’interfaçage entre la scénographie vidéo et la production musicale (ordinateur PC portable permettant de récupérer les signaux produits par les capteurs optiques de la batterie et de les utiliser comme source de modulation pour la projection vidéo)

Appel à projets « Soutien à la création Musicale », en partenariat avec la Fondation d’entreprise du Crédit Mutuel Loire Atlantique et Centre Ouest

Le projet Rixes s’inscrit à l’interface entre musiques « rave », musiques improvisées, création sonore, et arts numériques. L’objectif est de s’intéresser aux relations entre les corps des musiciens et les interfaces, dans un dialogue entre mouvement, signal informatique, expression musicale, et réception du public. Il s’agit ainsi d’insister sur la dimension corporelle des interactions entre les musiciens et leurs dispositifs (machines, instruments), en s’appuyant sur une création visuelle numérique qui permettra également de rendre ces interactions tangibles aux yeux du public à travers une scénographie spécifiquement conçue pour le projet. Il s’agira d’une des toutes premières propositions de ce type à l’échelle internationale, intégrant la captation optique d’une batterie, couplée à une performance de musiques électroniques en temps réel, et à un dispositif génératif de création multimédia, tout en conservant une dimension liée à la fête, à la danse, et aux cultures techno.
Le dispositif s’organise donc autour de capteurs optiques installés sur la batterie de Bertrand James, équipée de peaux silencieuses. Chacun de ces capteurs permet de transmettre des informations générées par le jeu du batteur : vitesse de frappe, force de l’impact sur la peau, et emplacement de la frappe sont ainsi convertis en signaux numérique. Ces signaux sont alors utilisés pour déclencher des échantillons, des notes sur des synthétiseurs (analogiques ou numériques), et pour en moduler le timbre et la tonalité de façon dynamique et en temps réel. En parallèle, Maël Péneau récupère le signal audio généré par Bertrand James, afin de le traiter et de le moduler, et y ajoute ses propres improvisations, à partir de synthétiseurs/séquenceurs analogiques, et d’un système modulaire de traitement du signal conçu spécifiquement pour ce projet.