Créé à l’initiative du Pôle de coopération pour les musiques actuelles en Pays de la Loire, Mécènes pour la Musique est un fonds de dotation qui collecte du mécénat financier, de moyens ou de compétences au profit des projets musicaux du territoire régional.
Dans le cadre de l’appel à projets « création musicale » ouvert à l’automne 2019 , le projet Dust Lovers de Besta Records est l’un des 3 lauréats.
Dust Lovers c’est, du Rock’n’Roll qui sent la sueur et la poussière, entre riff stoner gavé de fuzz et crooning morbide et déglingué, le tout à la sauce Morricone. Dans une logique de développement le groupe se lance dans un projet de résidence au Ferrailleur (Nantes) afin de perfectionner sa prestation scénique et de travailler avec une équipe technique au son et à la lumière. L’enjeu est de passer un cap pour construire un projet live efficace que l’on pourra découvrir à l’été 2020 en festival (exemple : à la Nuit de l’Erdre).
Dans le cadre de l’appel à projets « création musicale » ouvert à l’automne 2019 , le projet Blakulla du Collectif Opera est l’un des 3 lauréats.
Blåkulla, est une île légendaire où le diable tient sa cour terrestre pendant le Sabbat. Il est possible de s’y rendre uniquement par un vol merveilleux. Au cœur de l’île, une large et délicate prairie s’étend à perte de vue. Une grande porte mène à une prairie plus petite. Au centre, se dresse une immense demeure. Dans cette maison, une large pièce et une très longue table. Les sorcières ont pour habitude d’y prendre place. Dans son prolongement, une chambre aux lits délicats. Le Diable, sa barbe rousse et son ensemble gris, a pour habitude d’y sélectionner ses favorites. Il commet sur elles ses actes vénéneux. Des plaisirs charnels entre crapauds et serpents qui conduisent souvent à des naissances miraculeuses.
En live, le mythe de Blåkulla se poursuit. Livré à lui même, un Bouc erre sans fin sur l’ile de Blåkulla. Le public voit à travers ses yeux, de découvertes effrayantes en hallucinations psychédéliques, de souvenirs cauchemardesques en fantasmes allumés. Il est confronté aux puissances naturelles et surnaturelles de l’endroit, à ses délires fantasmagoriques et ses souvenirs traumatiques. Une expérience immersive, où nos deux diables barbus livrent une performance live en contre-jour aux allures de messe païenne, dans un écrin de fumée, de leds, d’écrans et d’images intenses, d’apparitions fantomatiques en surprises sonores spacialisées.
Dans le cadre de l’appel à projets « création musicale » ouvert à l’automne 2019 , le projet Labyrinthe de Sweatlodge est l’un des 3 lauréats.
SweatLodge organise depuis 15 ans des fêtes techno d’une jauge de 1000 à 1500 personnes où le public vient déguisé. Depuis ses débuts, SweatLodge cherche la rencontre de la fête et du spectacle à l’intérieur et à l’extérieur du chapiteau. Dans cet état d’esprit, le collectif d’artistes crée un spectacle immersif et conceptuel de mise en scène de ses soirées. Alliant arts de la rue, arts du cirques, musiques techno se méalngent pour créer des parcours à l’image de nos vies labyrinthique. La fête est vue comme un accident salvateur faisant dévier les trajectoires de vies.
